Kady, ouvrière – Freyssinet Ile-de-France Normandie
Kady, du ballon rond aux chantiers Freyssinet
Bonjour Kady, peux-tu nous dire qui tu es en quelques mots ?
Je m’appelle Kady, j’ai 37 ans, je suis de nationalité congolaise. Je viens de Kinshasa et je suis mère d’un enfant, un garçon qui a 17 ans.
Quel est ton parcours professionnel jusqu’ici ?
Lorsque je vivais au Congo, j’étais footballeuse professionnelle. J’ai joué pour mon pays, j’ai participé à plusieurs compétitions et notamment la coupe du monde des moins de 20 ans, en Russie en 2006.
En parallèle je faisais des études pour devenir journaliste sportive, au sein de l’IFASIC à Kinshasa.
Puis je suis arrivée en France en 2013, et je souhaitais continuer le football, malheureusement, ça n’a pas été possible.
Quels métiers as-tu exercés ?
Je me suis mise à chercher du travail comme tout le monde. J’ai travaillé dans un foyer d’étudiants étrangers, où je faisais le ménage et m’occupais des étudiants. Puis j’ai eu beaucoup de jobs différents.
Je suis rentrée en contact avec le GEIQ* en 2022, où j’ai été accompagnée et formée. Il y avait différentes possibilités de métiers et d’entreprises, je dois dire que je ne savais pas quoi choisir au départ, c’était une grande première pour moi, je n’avais jamais travaillé dans le bâtiment !
Quelle image avais-tu des métiers du bâtiment ?
Bien sûr on a l’image d’un milieu où il n’y a pas beaucoup de femmes, mais cela ne me souciait pas vraiment. Le GEIQ m’a vraiment aidée dans la découverte des métiers, mais c’est surtout une fois chez Freyssinet que j’ai compris le métier. J’aime voir les choses de mes propres yeux.
J’ai fait mon premier entretien chez Freyssinet à l’agence de Palaiseau ; Frédéric et Amina m’ont très bien accueillie et je me suis sentie à l’aise. J’ai signé un contrat d’alternance d’un an et j’ai démarré tout de suite sur les chantiers.
Une fois sur les chantiers, comment as-tu trouvé ta place parmi les équipes ?
J’ai pu m’intégrer très rapidement et facilement grâce à tous les collègues, et en particulier Jean-Philippe, mon chef de chantier. Il m’a fait confiance dès le premier jour et il a cru en moi. L’adaptation a été facilitée parce qu’ils m’ont mise à l’aise, ils m’ont fait de la place… il y a vraiment un esprit de famille chez Freyssinet.
Quels sont les gestes qui t’ont marquée ?
J’ai eu tout de suite l’impression qu’on me considérait comme l’un d’entre eux. On s’entendait bien, et quand je rencontrais des difficultés ou des choses que je ne savais pas faire, quelqu’un proposait son aide. Pas en faisant à ma place mais en expliquant comment faire et comment mieux faire. De mon côté j’avais vraiment envie d’apprendre, et chacun avait à cœur de me transmettre les bons réflexes, les bonnes astuces. C’est essentiel quand on apprend un métier. C’est ce qui m’a donné envie de rester, et de signer le CDI que l’on m’a proposé à la fin de mon alternance.
Que conseillerais-tu à des personnes qui veulent se lancer dans ce métier ?
Il faut aimer ce qu’on fait et s’impliquer ! C’est important d’avoir un bon mental, c’est ce que m’a apporté mon expérience dans le sport de haut niveau… en plus de la bonne condition physique et de l’endurance, car il ne faut pas oublier que ce sont des métiers physiques, et que le corps est notre outil de travail. Il faut en prendre soin.
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