La technique de la précontrainte consiste à installer et à tendre des câbles dans un élément en béton, ce qui permet d’appliquer une contrainte de compression au matériau. Cela compense les  contraintes de traction que le béton peut subir sous l’effet des charges externes et réduit ou élimine les déformations et les fissures.

  • Ponts
  • Bâtiment
  • Infrastructures hydrauliques
  • Infrastructures énergétiques

Une révolution dans l'art de la construction

La précontrainte a révolutionné la conception et la construction des structures en béton, permettant des sections de béton plus fines, des portées plus longues et des structures en béton plus durables. Elle a également ouvert la voie au développement de nouvelles méthodes de construction, rendant la construction des ponts plus simple, plus rapide et plus rentable.

La technique a été brevetée par Eugène Freyssinet en 1928. Elle a été développée sur des milliers d’ouvrages à travers le monde par la STUP (Société Technique pour l’Utilisation de la Précontrainte), la société créée par Eugène Freyssinet en 1943 – devenue Freyssinet en 1976. La précontrainte est aujourd’hui universellement connue et largement utilisée.

L’utilisation de la précontrainte ouvre un large éventail de possibilités géométriques et architecturales.  Elle permet notamment des courbes complexes, des élévations variables et de longues portées libres sans support.

La précontrainte réduit considérablement la quantité de béton et d’acier nécessaire à la structure et aux fondations. Elle permet l’assemblage rapide d’éléments préfabriqués à l’aide de méthodes industrialisées, ce qui permet au chantier de progresser rapidement et efficacement.

Une solution de précontrainte réduit le besoin de joints, ce qui réduit l’entretien. Pour les cuves, les silos et les réservoirs, la précontrainte permet d’obtenir un béton pratiquement exempt de fissures et donc moins sujet aux problèmes de corrosion.

Les structures précontraintes nécessitent moins de matériaux de construction – tels que l’armature en acier et le béton – et génèrent donc moins d’émissions de gaz à effet de serre lors de leur production et de leur transport. Les économies de carbone se situent généralement entre 20 et 30 %.

Une solution optimisée pour chaque secteur

Ponts et piliers, silos, tunnels, réservoirs, parkings, bâtiments, stades, stations d'épuration, structures marines, barrages, enceintes de confinement de réacteurs nucléaires, réservoirs cryogéniques de gaz naturel liquéfié, plates-formes offshore - et toute autre structure à laquelle vous pouvez penser !

Conception et construction